Nous vous présentons des recettes de cuisine originaire de la ville;
Sachez-le, la ville de Biskra est une ville antique et elle a été une plateforme une sorte de métropole romaine où transitait de nombreuses personnes et où le commerce était florissant.
Donc les épices étaient nombreuses et provenaient de l’Asie et étaient de qualité.
Voici quelques recettes de cuisines traditionnelles de Biskra :
Sachez-le, la chakhchoukha est un plat traditionnel et très populaire.
Il est préparé traditionnellement le lendemain du mariage avec une déclinaison en sucré-salé : raisins secs, oeufs durs, dragées y seront ajoutés à cette occasions.
Insolite : Le lendemain du mariage la chakhcoukha est mise dans un plat géant en bois, et dans les villages, des jeunes filles se baladent au village avec le plat dans les mains. Toutes les personnes qu’elles rencontrent, goûteront le plat. Cela portera chance à celui qui y goûte comme pour les mariés. Bien entendu, les couverts seront nombreux et lavés.
Temps total 1 heure 40 minutes
Temps de préparation 55 minutes
Temps de cuisson 55 minutes
Pour 4 personnes :
500 g semoule fine de la bonne semoule qui va donner l’élasticite par la suite
sel
eau selon le besoin
l’huile pour travailler façonner les boulettes vers la fin.
viande d’agneau
2 c. à soupe de concentré de tomates ou une si vous n’ êtes pas trop nombreux et que vous allez faire une petite quantité
sel
paprika
poivre noir
raz el hanout
1 oignon
2 gousses d’ail
1 c. a soupe de beurre
huile d’olive
1 belle poignée de pois chiches
légumes, carottes, pommes de terre, courgettes, ou selon votre gout. ( ma mere n’en n’a pas mis, car mon pere n’aime pas avec les legumes)
faites mouiller la semoule et le sel , avec de l’eau, tout doucement jusqu’à ce qu’elle soit maniable,
pétrissez très bien sans déchirer la pate , donc on essaye de pétrir sans séparer un morceau d’un autre pour donnez de l’élasticité a la pate, et on ajoute l’eau en petite quantité, on pétrit, et on rajoute l’eau, on pétrit, jusqu’à ce que la pate devient tres molle, et quand on l’étire elle ne déchire pas, comme une chewing-gum.
laissez reposer.
faires des boulettes de la taille d’une mandarine ( plus au moins selon la taille du tagine ou de la crêpière)
faire chauffer la crêpière, ou le tagine en fente.
mettre de l’huile dans un bol, pour vous aidez a étaler les feuilles de rogags.
huilez le plan de travail, prendre un boule et l’étaler avec la paume de la main, il faut aller du centre vers l’extérieur, plus la feuille de rogag est fine, plus elle sera bonne
prendre la pâte étalée délicatement et la disposer sur la crêpière ( c’est l’étape la plus difficile de la cuisson, car les feuille de rogags sont très délicate, il faut être professionnelle pour ne pas les trouer)
travaillez la seconde boule
asperger la première feuille de rogags qui est sur le tagine avec de l’huile, et mettre par dessus la seconde feuille, puis les tourner sur le tajine, pour que la seconde feuille cuisse maintenant
huilez les feuilles lors de la cuisson est une chose tres importante.
étalez une troisième boule, et la déposer sur les feuilles qui sont entraine de cuire sur le tagine, et chaque fois, tournez pour que la nouvelle feuille de rogags, soit sur le tajine pour cuire.
faites ainsi, avec les autres boules, pour avoir une belle pile de feuille cuite, ou une rechqa, comme on dit chez nous, de presque 10 feuilles de rogags, pliez les en quatre et mettre de cote.
continuez ainsi la cuisson des reste des boules de pate.
une fois les feuilles rogags refroidis, les mettre sur papier absorbant pour dégagez un peu de leur huile.
Une drôle d’histoire pour la DOBARA de la région de Biskra et ses alentours.
Une dame dont le mari amène un ami à dîner, à l’improviste.
Elle n’avait rien à offrir et son époux lui dit : » dabri rassek » (débrouille-toi).
Et elle, vivace, débrouillarde avec les moyens de bords (pois chiches, ail, piments, épices …)
elle fait ce plat qui s’est appelé, à l’occasion : la DOBARA qui est une déclinaison du terme « dabri » qui signifie débrouille.
La dobara se prépare soit avec des fèves, soit avec des pois chiches. Ici cela se fera avec des pois-chiches ;
Ingrédients
Ail
Raz el hanout
Cumin
Carvi
Sel
Eau
Coriandre fraiche
2 ou 3 tomates
Pois chiches
Un peu de levure chimique
Piment vert
Huile d’olive
Instructions
Piler ail, raz el hanout, cumin, carvi et sel dans un mortier
Ajouter d’eau dans le mortier puis verser le tout dans une petite marmite
Ajouter de l’huile, de la coriandre fraîche hachée
Laisser mijoter puis ajouter des tomates concassées
Laisser cuire .
Cuire les pois chiches trempés dans de l’eau
Dès ébullition, mettre un peu de levure chimique pour aider la cuisson.
Ajouter les pois chiches cuits dans la sauce
Laissez Mijoter encore
Ajouter un piment vert coupé en rondelles
Faire mijoter un peu encore
Éteindre.
Arroser d’huile d’olive .
On peut ajouter des fèves sèches trempées, c’est un délice